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Nettoyage des cadres dorés

Conseils pour le nettoyage des cadres dorés
Issu du « répertoire annuaire général des collectionneurs de la France et de l’étranger »
Fondé par Oscar- Edmond RIS-PAQUOT
Première année – 1892-1893

Répertoire des collectionneurs - Nettoyage

L’or est d’une fixité de couleur telle qu’aucune variation de l’atmosphère ne parvient à le détruire; ou si, du moins, le brillant en est passagèrement altéré, en le recouvrant d’une couche de crasse et de saleté, sa superficie, débarrassée du voile opaque qui ternissait son éclat, reprend aussitôt son premier lustre, ainsi qu’en témoignent les nombreuses dorures parsemées à profusion sur les façades et les dômes de nos édifices publics.

La couleur et l’éclat de la dorure sont donc inhérents au métal, et cette fixité de couleur lui appartient en propre, qu’elle soit appliquée sur zinc, sur cuivre, sur pierre, sur cuir, sur plâtre ou sur bois.

Déposée sur les cadres en bois, la dorure subit les différents outrages du temps, sans perdre ses précieuses qualités de couleur et d’éclat.

Pour rendre à la dorure sa fraîcheur primitive, il suffit de secouer la poussière, quelquefois séculaire, qui la recouvre, pour lui redonner, sous les rayons lumineux, le brillant momentanément perdu. C’est cette opération qui constitue ce que l’on appelle le nettoyage et le ravivage des vieux cadres dorés.

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Nettoyage des gravures

Conseils pour le nettoyage des gravures
Issu du « répertoire annuaire général des collectionneurs de la France et de l’étranger »
Fondé par Oscar- Edmond RIS-PAQUOT
Première année – 1892-1893

Former une collection de gravures est devenu aujourd’hui chose bien difficile, mais non impossible. Arriver à en réunir les différentes pièces, belles et bonnes, devient presque une chimère, à moins cependant que favorisé par la fortune, l’amateur n’ait qu’à ouvrir et puiser dans des cartons bien assortis des marchands pour en retirer les raretés, sans se préoccuper du prix et des difficultés croissantes qu’on éprouve à se les procurer. Il n’a donc qu’à les prendre telles qu’il les trouve, sans avoir même besoin de se rendre compte des minutieuses opérations de nettoyage qu’on leur fait subir avant de les faire passer sous ses yeux, revêtus de cet air frais et coquet qui les charme et le séduit tout à la fois.

Mais, à côté de ces rares et prédestinés mortels, pour lesquels la fortune souriante se prête complaisamment à toutes les capricieuses fantaisies, il est toute une légion d’amateurs et de collectionneurs modestes, véritablement heureux ceux-là, qui, malgré la pénurie des trouvailles, poursuivent avec amour, je dirai plus, avec passion et acharnement, le rêve caressé de toute leur vie, c’est-à-dire la formation, pièce par pièce, de leur collection, en opposant aux limites parfois restreintes de leur budget une patience, une persévérance, une ténacité dans leurs recherches, qui les fait souvent réussir et double pour eux la valeur de chaque chose.
Ce sont là les vrais collectionneurs ! leur propre existence est incarnée toute entière dans leur œuvre; chacune de leurs gravures constitue pour eux les véritables feuillets d’un grand roman, leur rappelant tout un passé de recherches, de diplomatie, de privations, de luttes, de veilles, de labeurs, de mystères et de joie, que sais-je enfin ? car chaque pièce a sa légende dont la seule vue évoque un souvenir.

Malheureusement presque toutes les gravures que l’on rencontre en furetant, pour ne pas dire toutes, ne se trouve pas dans un état suffisant de propreté leur permettant de prendre de suite la place qui leur est destinée dans les cartons. Elles sont quelques fois tellement détériorées, si sales et si délabrées qu’il faut, forcément, faire subir à ces pièces malmenées une toilette complète, leur redonner une jeunesse nouvelle, un semblant de vie qu’une foule de circonstances malencontreuses leur avaient momentanément enlevés en même temps que toute valeur artistique et vénale.

C’est pour remédier à cet état des choses, et pour rendre un réel service aux amateurs et aux collectionneurs que nous nous sommes décidé à publier ici ces quelques notes sur le nettoyage des gravures.

Signaler le mal et ses principales causes, indiquer les moyens d’y remédier, tel sera notre but; puissions-nous faire œuvre utile, c’est là notre désir.

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Gravure ? Estampe ?

Petit précis par Jules LIEURE

Le mot Estampe vient de l’italien stampa, qui signifie imprimé de tout genre.
Ce mot a servi, au XVIIe siècle en particulier, pour désigner « l’image obtenue par l’empreinte d’une planche gravée (spécialement en taille-douce), imprégnée d’une encre spéciale et passée dans la presse ». (Dictionnaire de Hatzfeld et Darmstater.) – On parlait alors de Collections d’Estampes, d’où est venu le nom de Cabinet des Estampes.

Le mot Gravure vient de Graver, qui lui-même est dérivé du mot allemand Graben.
Ce mot s’applique aujourd’hui à tous les procédés artistiques ou mécaniques. Mais quand on dit une Collection de Gravures, on veut parler d’œuvres véritablement artistiques. Aucun amateur n’a songé en effet jusqu’ici à former une collection de procédés photo-mécaniques.

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Nouvelles de l’estampe

Communiqué :

Les Nouvelles de l’estampe viennent d’inaugurer leur espace sur OpenEdition Journals : https://journals.openedition.org/estampe/
C’est sur cette plateforme publique d’édition électronique en sciences humaines et sociales, qui propose plus de 500 revues scientifiques représentant le meilleur de la recherche française, que notre revue fera désormais paraître l’intégralité de ses articles.
Vous pouvez d’ores et déjà y trouver les numéros 227 à 261, c’est-à-dire les neuf dernières années de parution. Les nouvelles parutions viendront s’y ajouter au fur et à mesure de leur acceptation et de leur traitement éditorial.
Le fonctionnement de la revue ne change bien sûr pas : le comité de lecture reçoit les textes et juge de leur intérêt et validité scientifique, avant leur éventuelle prise en charge pour publication par la revue. De même pour les textes sur la création contemporaine, dans le respect du droit d’auteur des artistes dont il sera question.
N’hésitez pas à diffuser la nouvelle autour de vous, dans les cercles pouvant être intéressés par notre publication : nous vous remercions d’ainsi contribuer à faire vivre cette revue unique en son genre !
Bien à vous,
Rémi Mathis
Rédacteur en chef
Nouvelles de l’estampe

Les Nouvelles de l’estampe sont une revue scientifique française portant sur l’histoire de l’estampe, des origines à nos jours. Elle dépend du Comité national de l’estampe (jusqu’en 2012 Comité national de la gravure française) et possède ses bureaux au département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France, qui la soutient.
La revue est fondée en 1963 par Jean Adhémar, alors conservateur du Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale. Elle prend alors la forme d’un simple cahier ronéotypé mensuel. (source wikipédia)

Et si, en bonus, je vous proposais le 1er numéro de janvier 1972…
C’est là : https://www.estampes-mas.fr/wp-content/uploads/2020/02/Nouvelles-de-lestampe-n°1.pdf

Nouvelles de l'estampe n°1

Et avec le numéro 262, un entretien avec Jean-Luc Thomas-Mas (propos recueillis par Rémi Mathis) :
La galerie Mas : un siècle d’estampes

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Estampes et dessins en téléchargement

À partir du 21 novembre 2019, tout téléchargement est libre et gratuis !
Une œuvre libre, ou contenu libre, est une œuvre de l’esprit (ce qui implique sa soumission au droit d’auteur) dont la diffusion et la modification sont libres. Ces œuvres sont notamment des images, des textes, de la musique et des logiciels dont chacun peut distribuer autant de copies qu’il le souhaite, et aussi les modifier pour les améliorer. La notion d’œuvre libre assure donc la liberté d’expression, seulement dans la mesure où elle permet la liberté de diffusion et de modification des informations contenues dans les œuvres et, le cas échéant, la commercialisation.
Les droits sont accordés par les auteurs dans une licence associée au document dite licence libre ou licence de libre diffusion, ces dernières étant également appelées licence ouverte, en fonction des droits cédés. Ces libertés de l’utilisateur vis-à-vis des œuvres (usage, étude, modification, diffusion) sont souvent associées à des obligations (citer l’auteur original, maintenir la licence originale) ou des restrictions (pas d’usage commercial, interdiction de certains médias) choisies par l’auteur.

Plusieurs raisons expliquent que certaines œuvres ne sont pas proposées en téléchargement. L’existence de droits d’auteur (artiste mort depuis moins de 70 ans par exemple) ou la taille de l’estampe ne permettant pas de réalisation d’un fichier Haute Définition (scanner A3 maximum) sont les principales explications. Mais je suis parfois dans l’impossibilité d’importer le fichier (celui-ci est « scaled » ???). Si c’est le cas, n’hésitez pas à me le demander par courriel et je vous le ferai parvenir par WeTransfer avec plaisir.

Vous pouvez les consulter en cliquant ici

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