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Portraits par CRESPY LE PRINCE

Blason de CRESPY LE PRINCE

Charles Édouard baron de CRESPY LE PRINCE est né à Paris en 1784 et mort vers 1851. Peintre, graveur et lithographe amateur, il a produit de nombreux portraits au temps de la Restauration.

Cet article présente un échantillon de ces portraits
classés suivant l’Inventaire du Fonds Français.

Retrouvez les portraits à partir de la page 2
Et ceux restant à identifier en page 3

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Nettoyage des cadres dorés

Conseils pour le nettoyage des cadres dorés
Issu du « répertoire annuaire général des collectionneurs de la France et de l’étranger »
Fondé par Oscar- Edmond RIS-PAQUOT
Première année – 1892-1893

Répertoire des collectionneurs - Nettoyage

L’or est d’une fixité de couleur telle qu’aucune variation de l’atmosphère ne parvient à le détruire; ou si, du moins, le brillant en est passagèrement altéré, en le recouvrant d’une couche de crasse et de saleté, sa superficie, débarrassée du voile opaque qui ternissait son éclat, reprend aussitôt son premier lustre, ainsi qu’en témoignent les nombreuses dorures parsemées à profusion sur les façades et les dômes de nos édifices publics.

La couleur et l’éclat de la dorure sont donc inhérents au métal, et cette fixité de couleur lui appartient en propre, qu’elle soit appliquée sur zinc, sur cuivre, sur pierre, sur cuir, sur plâtre ou sur bois.

Déposée sur les cadres en bois, la dorure subit les différents outrages du temps, sans perdre ses précieuses qualités de couleur et d’éclat.

Pour rendre à la dorure sa fraîcheur primitive, il suffit de secouer la poussière, quelquefois séculaire, qui la recouvre, pour lui redonner, sous les rayons lumineux, le brillant momentanément perdu. C’est cette opération qui constitue ce que l’on appelle le nettoyage et le ravivage des vieux cadres dorés.

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Nettoyage des gravures

Conseils pour le nettoyage des gravures
Issu du « répertoire annuaire général des collectionneurs de la France et de l’étranger »
Fondé par Oscar- Edmond RIS-PAQUOT
Première année – 1892-1893

Former une collection de gravures est devenu aujourd’hui chose bien difficile, mais non impossible. Arriver à en réunir les différentes pièces, belles et bonnes, devient presque une chimère, à moins cependant que favorisé par la fortune, l’amateur n’ait qu’à ouvrir et puiser dans des cartons bien assortis des marchands pour en retirer les raretés, sans se préoccuper du prix et des difficultés croissantes qu’on éprouve à se les procurer. Il n’a donc qu’à les prendre telles qu’il les trouve, sans avoir même besoin de se rendre compte des minutieuses opérations de nettoyage qu’on leur fait subir avant de les faire passer sous ses yeux, revêtus de cet air frais et coquet qui les charme et le séduit tout à la fois.

Mais, à côté de ces rares et prédestinés mortels, pour lesquels la fortune souriante se prête complaisamment à toutes les capricieuses fantaisies, il est toute une légion d’amateurs et de collectionneurs modestes, véritablement heureux ceux-là, qui, malgré la pénurie des trouvailles, poursuivent avec amour, je dirai plus, avec passion et acharnement, le rêve caressé de toute leur vie, c’est-à-dire la formation, pièce par pièce, de leur collection, en opposant aux limites parfois restreintes de leur budget une patience, une persévérance, une ténacité dans leurs recherches, qui les fait souvent réussir et double pour eux la valeur de chaque chose.
Ce sont là les vrais collectionneurs ! leur propre existence est incarnée toute entière dans leur œuvre; chacune de leurs gravures constitue pour eux les véritables feuillets d’un grand roman, leur rappelant tout un passé de recherches, de diplomatie, de privations, de luttes, de veilles, de labeurs, de mystères et de joie, que sais-je enfin ? car chaque pièce a sa légende dont la seule vue évoque un souvenir.

Malheureusement presque toutes les gravures que l’on rencontre en furetant, pour ne pas dire toutes, ne se trouve pas dans un état suffisant de propreté leur permettant de prendre de suite la place qui leur est destinée dans les cartons. Elles sont quelques fois tellement détériorées, si sales et si délabrées qu’il faut, forcément, faire subir à ces pièces malmenées une toilette complète, leur redonner une jeunesse nouvelle, un semblant de vie qu’une foule de circonstances malencontreuses leur avaient momentanément enlevés en même temps que toute valeur artistique et vénale.

C’est pour remédier à cet état des choses, et pour rendre un réel service aux amateurs et aux collectionneurs que nous nous sommes décidé à publier ici ces quelques notes sur le nettoyage des gravures.

Signaler le mal et ses principales causes, indiquer les moyens d’y remédier, tel sera notre but; puissions-nous faire œuvre utile, c’est là notre désir.

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Figures pour les oeuvres de Molière

Suite complète du portrait de MOLIÈRE et des 33 figures en grand papier gravés par Laurent CARS d’après François BOUCHER. 2 états du portrait de Jean-Baptiste POQUELIN et ceux de François BOUCHER et de Laurent CARS en bonus.

Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est un comédien et dramaturge français, baptisé le 15 janvier 1622 à Paris, où il est mort après avoir joué sur scène la quatrième représentation de sa pièce Le malade imaginaire, le 17 février 1673.

François Boucher, né le 29 septembre 1703 à Paris où il est mort le 30 mai 1770, est un peintre français, représentatif du style rococo. Maître particulièrement prolifique, Boucher a abordé tous les genres : peinture religieuse, sujets mythologiques, scènes rustiques, paysages, animaux, décorations de monuments et de maisons particulières, modèles de tapisserie.
C’est peut-être le plus célèbre peintre et artiste décoratif du XVIIIe siècle, dont on a pu dire qu’il était l’un des génies les plus purs. Il estimait lui-même, un an avant sa mort, avoir produit plus de dix mille dessins, mais trouvait encore le temps de travailler dix heures par jour à des représentations idylliques et voluptueuses de thèmes classiques, mythologiques et érotiques, d’allégories décoratives et de scènes pastorales. Nombre de ces toiles, réalisées pour la décoration intérieure, constituent des paires ou des séries. Il était peintre de la cour de Louis XV et le favori de la marquise de Pompadour, dont il a peint plusieurs portraits.

Laurent Cars est un peintre et graveur français, né à Lyon le 28 mai 1699, et mort à Paris le 14 avril 1771. Agréé dès le 26 février 1729, Laurent Cars est reçu à l’Académie Royale le 31 décembre 1733, sur présentation des planches gravées des portraits du sculpteur Michel Anguier d’après Gabriel Revel, et du peintre Sébastien Bourdon d’après Hyacinthe Rigaud. En 1757, il y est nommé conseiller.

Liste des œuvres :

  • L’étourdi ou les contretemps (1655),
  • Le dépit amoureux (1656),
  • Les précieuses ridicules (1659),
  • Sganarelle ou le Cocu imaginaire (1660),
  • Dom Garcie de Navarre ou le Prince jaloux (1661),
  • L’école des maris (1661),
  • Les fâcheux (1661),
  • L’École des femmes (1662),
  • La Critique de l’École des femmes (1663),
  • L’impromptu de Versailles (1663),
  • Le Mariage forcé (1664),
  • La Princesse d’Élide (1664),
  • Les plaisirs de l’Île enchantée (1664),
  • Le Tartuffe ou l’Imposteur (1669),
  • Dom Juan ou le Festin de Pierre (1665),
  • L’Amour médecin (1665),
  • Le Misanthrope (1666),
  • Le Médecin malgré lui (1666),
  • Prologue d’Amphitryon,
  • Amphitryon (1668),
  • George Dandin ou le mari confondu (1668),
  • Le Sicilien ou l’Amour peintre (1667),
  • L’Avare (1668),
  • Monsieur de Pourceaugnac (1669),
  • Les Amants magnifiques (1670),
  • Le Bourgeois gentilhomme (1670),
  • Prologue de Psyché,
  • Psyché (1671),
  • Les Fourberies de Scapin (1671),
  • La comtesse d’Escarbagnas (1671),
  • Les Femmes savantes (1672),
  • Le malade imaginaire (1673).
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Gravure ? Estampe ?

Petit précis par Jules LIEURE

Le mot Estampe vient de l’italien stampa, qui signifie imprimé de tout genre.
Ce mot a servi, au XVIIe siècle en particulier, pour désigner « l’image obtenue par l’empreinte d’une planche gravée (spécialement en taille-douce), imprégnée d’une encre spéciale et passée dans la presse ». (Dictionnaire de Hatzfeld et Darmstater.) – On parlait alors de Collections d’Estampes, d’où est venu le nom de Cabinet des Estampes.

Le mot Gravure vient de Graver, qui lui-même est dérivé du mot allemand Graben.
Ce mot s’applique aujourd’hui à tous les procédés artistiques ou mécaniques. Mais quand on dit une Collection de Gravures, on veut parler d’œuvres véritablement artistiques. Aucun amateur n’a songé en effet jusqu’ici à former une collection de procédés photo-mécaniques.