En remerciement au charmant accueil de la mairie de Pontoise et de l’association AVF locale, vous trouverez ci-dessous les croquis du voyage du Botin sur la Seine gravés à l’eau-forte.
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Le Botin fut le bateau-atelier de Charles-François DAUBIGNY (Paris 1817 – Paris 1878). Il navigua et peignit souvent sur l’Oise et la Seine . Il y invitait ses amis artistes et y rencontra d’ailleurs Camille COROT qui en devint l’amiral honoraire. Son fils Karl faisait fonction de mousse.
Une réplique de cette embarcation a été remise à l’eau en 2019 et devrait proposer des balades sur l’Oise.
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Toutes les grandes choses, ici-bas, débutent par un banquet : nos marins ont garde de négliger ce principe fondamental. 
Au lieu de s’adresser à la maison Bailly pour l’emménagement du bateau, le capitaine accepte les services d’une marmaille pleine de bonne volonté. 
Les enfants ont retiré leur épingle du jeu : ils s’en vont avec leur butin. 
Où le mousse se rend utile. 
On n’a pas toutes ses aises… 
Aussi, la nuit suivante, se met-on en quête d’une auberge. 
Elle est de médiocre apparence, mais on y dort tant bien que mal. 
Le travail tient l’âme en joie. 
La cuisine laisse peut-être à désirer, mais quel appétit ! 
Où le mousse venge, par quelques mots bien sentis, l’honneur du pavillon compromis par d’effrontés polissons. 
Le mousse fait ses approvisionnements. 
Autre genre de pèche moins innocent que le précédent… 
Voici les vapeurs ! Gare aux vagues ! Il y a de rudes coups d’aviron à donner. 
Les poissons se livrent à des frétillements insensés et exécutent mille sauts de carpe en réjouissance du départ du mousse, qui ravitaillait trop souvent l’équipage aux dépens de la gent aquatique. 
Retour à Paris par les voies rapides. Le Botin, fidèle à ses convictions maritimes, clôt modestement la marche d’un remorqueur. Le patron et son mousse, rendus à la civilisation et à la fumée de charbon de terre, saluent leur compagnon au passage et triomphent peu généreusement de ses calmes allures.