PATIENCE ….. ÇA IRA : Y N’FAUT QU’SENTENDRE

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aquatinte anonyme
allégorie révolutionnaire
1789

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Description

Patience ….. ça ira : y n’faut qu’sentendre
Aquatinte anonyme
Allégorie révolutionnaire liée à la convocation des États Généraux de 1789
de Vinck 2774
Hennin 10543
1789

Feuille : 295 x 415 mm
Coup de planche : 225 x 295 mm
Mentions manuscrites (traduction en allemand des textes)

de Vinck :

2773. Éventail au centre duquel un char, portant Louis XVI, traîné par un cardinal et un gentilhomme et poussé par un citoyen, écrase la Calomnie. A gauche, le « Tombeau // des Abus »; à droite, le « Temple de la Felicité » et un monument à Necker. Sur le socle, on lit : « Les Homes commencêt // (à te) connaître », et sur un volume, à la base, on lit : « Régéné // ratio. » La pièce, rognée dans le bas, ne laisse voir que le début et la fin de la lettre suivante, reproduite en manuscrit à côté : « Patience sa yra il n’faut qu’s’entendre. »
Eau-forte anonyme, coloriée et gouachée. Sujet copié des estampes décrites aux numéros suivants.
Hauteur, prise au milieu, 0 m 136; largeur, 0 m 525

2774. « Patience…. ça ira : y n’faut qu’sentendre. » Scène ayant inspiré l’auteur de l’éventail décrit sous le numéro précédent, qui n’en est que la copie en contre-partie, développée en largeur. A droite, sur le tombeau des Abus, on lit : « Cy git // T. H. T. P. S. (très haut très puissant seigneur) // Des Abus. »
Aquatinte anonyme, imprimée en bistre
Hauteur, 0 m 160; largeur, 0 m 244

Jacques Necker — à l’époque prononcé « nècre » — né le 28 septembre 1732 à Genève en république de Genève et mort le 9 avril 1804 à Coppet en Suisse, est un financier et homme politique genevois, ministre des Finances de Louis XVI. Il est le père de Madame de Staël.
Après avoir fait fortune comme banquier à Paris et à la suite du succès de ses essais en matière de politique économique, il est nommé par Louis XVI directeur général du Trésor royal en 1776, puis des Finances. Il modernise alors l’organisation économique du royaume en s’opposant au libéralisme de ses prédécesseurs. Renvoyé en mai 1781, peu avant les grandes spéculations boursières sous Louis XVI, il est rappelé en août 1788 avec le titre de ministre d’État du fait du soutien indéfectible de l’opinion publique, et convoque les États généraux en obtenant le doublement du tiers état. Renvoyé par Louis XVI le 11 juillet 1789 pour avoir été absent lors de la séance royale du 23 juin 1789, il retrouve sa fonction après la prise de la Bastille pour apaiser les révolutionnaires. Confronté à l’opposition de l’Assemblée nationale, il démissionne de nouveau le 4 septembre 1790 et rédige une critique sévère du nouveau principe d’égalité. Il est de fait le dernier contrôleur général des finances de l’Ancien Régime. (source wikipédia)