SORRIEU – STATUE ÉQUESTRE DE JEANNE D’ARC

80,00

Statue équestre de Jeanne d’Arc
par la princesse Marie d’ORLÉANS
Lithographie de Frédéric SORRIEU
1851

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Description

Statue équestre de Jeanne d’Arc
par la princesse Marie d’ORLÉANS (Palerme 1813 – Pise 1839)
Donnée par la Reine Amélie sa Mère au Musée Historique de la Ville d’Orléans
Lithographie de Frédéric SORRIEU (Paris 1807 – Seine-port 1887)
Imprimerie Lemercier à Paris
Publié par Alphonse Gatineau à Orléans
cachet à sec d’Alphonse GATINEAU fils

Planche : 485 x 320 mm
Chine :250 x 200 mm
Épreuve sur chine collée
Mouillures et taches brunes

Explications historiques :

Sous la municipalité, issue des journées de juillet 1830, l’idée d’une nouvelle statue devait sommeiller. Voltairiens d’idée, nos édiles, qui avaient laïcisé la procession du 8 mai, étaient incapables de comprendre comment il convenait de représenter la Pucelle, venue « de par le Roi du ciel pour délivrer Orléans. »
Ce type idéal, une princesse royale l’avait entrevu ; et il ne tint pas à elle qu’il ne fut réalisé sur la place du Martroi. Marie d’Orléans, fille de la reine Marie-Amélie, élève d’Ary Scheffer, avait la flamme d’un artiste et l’âme d’une vraie chrétienne. Mais le temps lui manqua pour exécuter l’œuvre magistrale, qu’elle avait conçue, car la mort sournoisement la guettait.
Au commencement de l’année 1838, une jeune femme, aux traits maladifs, s’arrêtait sur le Martroi, devant la statue de la Pucelle par Gois ; et, là, l’ayant contemplée, elle dit au comte Siméon, préfet du Loiret, qui l’accompagnait : « Ce n’est pas ainsi que je comprends ce sujet ; j’ai un modèle de statue représentant Jeanne d’Arc pendant le combat ; et quand je serai revenue de Pise — si je reviens — je ferai exécuter en grand mon sujet, et j’obtiendrai du roi qu’il en fasse cadeau à votre ville : il vous faut une statue équestre pour cette grande place. » Elle revenait un an après et passait encore par Orléans, mais couchée dans un cercueil.
En 1851, la reine Marie-Amélie, alors en exil, offrait à la ville le moulage de la statue équestre, que sa fille avait destinée, en grand, à la place du Martroi.
source LoiretSecret – Blog de la Bibliothèque diocésaine d’Orléans