PHYSIONOTRACE : GRAND TRAIT DE SAINT-MÉMIN

1 800,00

Portrait au pastel
grandeur nature
réalisé grâce au physionotrace (inventée par Gilles-Louis Chrétien)
Sujet anonyme
Signé par Charles Balthazar Julien Févret de Saint-Mémin en bas à gauche

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Description

Portrait au physionotrace
Dessin au pastel
par Charles Balthazar Julien Févret de Saint-Mémin (Dijon 1770 – Dijon 1852)
Personne portraiturée non identifiée
Signature manuscrite en bas à gauche
après 1814

Le physionotrace est une machine inventée en 1784 ou 1785 par Gilles-Louis Chrétien qui permettait de dessiner « mécaniquement » des portraits au pastel grandeur nature.
Ces portraits, appelés « grand trait« , étaient ensuite gravés à l’eau-forte sur une plaque de cuivre ou de fer blanc (réduit grâce à un pantographe). La plaque servait ensuite à imprimer une ou plusieurs douzaine de gravures appelées aussi « physionotraces ». Celles-ci, souvent en noir, pouvaient aussi être coloriées à la main ou imprimées en couleur.
Ces portraits sont généralement réalisés en buste et de profil mais il existe de nombreux trois-quarts et au moins un portrait en pied. La publicité mentionne la possibilité de réaliser le portrait de face. (voir wikipédia)

Gilles-Louis Chrétien (1754-1811) était violoncelliste à la chapelle du roi à Versailles, graveur et portraitiste. (voir wikipédia)

Charles Balthazar Julien Févret de Saint-Mémin (1770-1852) est un peintre portraitiste français. Réfugié en Suisse pendant la Révolution, puis au Canada et aux Etats-Unis, il y a introduit le portrait au physionotrace. Il réalisera plusieurs centaines de portraits dont Georges Washington et Thomas Jefferson… Il retournera en France à la Restauration en 1814. (voir wikipédia)

Papier : 315 x 250 mm