OZANNE : Cherbourg – Port Neuf vu du quai (avant dédicace)

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Cherbourg vu du Quai près l’Ecluse du Sud
Epreuve avant la dédicace
Gravé par Yves-Marie Le Gouaz d’après le dessin de Nicolas Ozanne

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Description

Le Port Neuf de Cherbourg vu du Quai près l’Ecluse du Sud
Epreuve avant la dédicace
« Réuni à la Collection des Ports de France dessinés pour le Roi en 1776
par le Sieur Ozanne Ingénieur de la Marine Pensionnaire de sa Majesté. »

Gravé par Yves-Marie Le Gouaz (1742-1816)
d’après le dessin de Nicolas Ozanne (1728-1811) en 1783
édité à Paris chez Le Gouaz Graveur
rue St Hyacinte la 1re Porte cochere à gauche en entrant par la place St Michel.

Coup de planche : 235 x 320 mm
Feuille : 275 x 425 mm

Cherbourg-en-Cotentin est une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie, au nord de la péninsule du Cotentin. Elle est une ville portuaire, possédant la plus grande rade artificielle d’Europe et la deuxième au monde. Elle est la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.
Pour compléter les deux ports d’envergure que sont Brest sur l’Atlantique et Toulon sur la Méditerranée, Louis XIV désire édifier un nouveau port sur les côtes de la Manche, face à l’Angleterre. Vauban propose en 1686 de renforcer la fortification de Cherbourg et fermer la rade de Cherbourg par deux digues. Les travaux de fortifications et d’aménagement du château débutent l’année suivante. Mais le Roi les arrête en décembre 1688 par crainte des attaques anglaises. En l’absence de ces fortifications, la population cherbourgeoise assiste impuissante à la destruction des trois navires de l’amiral de Tourville au terme de la bataille de la Hougue.
Le port de commerce est creusé au niveau actuel de la place Divette entre 1739 et 1742. Une attaque anglaise le dévaste en août 1758 par sous les ordres du général Bligh et l’amiral Howe. Avec l’aménagement d’un nouveau bassin du commerce en 1769, Cherbourg acquiert un poids essentiel dans le Cotentin qui se traduit par la création de réseaux de sociabilités par les bourgeois réunis en associations.
Louis XVI décide de relancer le projet d’un port sur la Manche. Après plusieurs hésitations, il décide en 1779 de construire une digue de 4 kilomètres de long entre l’île Pelée et la pointe de Querqueville, selon une méthode mise au point par Louis-Alexandre de Cessart, d’un môle de 90 cônes de bois de 20 m sur 20, remplis de pierres liées au mortier, reliés par des chaînes de fer. Le Roi assiste le 22 juin 1784 à la mise à l’eau du neuvième cône (débuté le 6 juin 1784). Mais la technique ne résiste pas aux tempêtes. Elle est abandonnée en 1788 au profit du sabordage de vieux navires de guerre et un enrochement à pierres perdues qu’avait vanté La Bretonnière. Mais la réduction des subsides et les événements révolutionnaires ralentissent les travaux, jusqu’à leur suspension en 1792. (source wikipédia)