Description
Les formes acerbes
Gravure allégorique de POIRIER (17.. – 18..)
Représentant le député maire d’Arras Joseph Le Bon
Hennin 12109
De Vinck 6143
1er état avant les inscriptions (inconnu chez De Vinck et Hennin)
1796
Feuille : 425 x 580 mm
Coup de planche : 335 x 375 mm
È preuve pleines marges non ébarbées !
1er état avant les inscriptions : rarissime
De Vinck :
6143. « Les formes acerbes ». Gravure allégorique figurant Le Bon sur un monceau de cadavres entre les deux guillotines d’Arras et de Cambrai et buvant le sang de ses victimes. Deux tigres et deux furies l’aident dans son œuvre de carnage. Derrière, la ville; à gauche, les prisons, d’où sortent une foule de détenus, hommes, femmes, enfants, délivrés le « 9 thermidor » par la Convention, femme accoudée sur les « Droits de l’Homme » à qui la Justice dévoile la « Vérité », femme nue tenant à la main les brochures accusatrices. Sous le tr. c. à g. : « Poirier de Dunckerque Inventeur »; à dr. : « Publié le 24 Floréal ». Au-dessous, une légende de quatre lignes expliquant le sens de la gravure et quatre vers contre les « gens du Crime ! ».
Gravure à l’eau-forte. Poirier est, avec Montgey, l’auteur d’une série de brochures contre les crimes de Lebon, à Arras, et en particulier de celles que la Vérité présente à la Convention : « Les angoisses de la Mort, ou idées des horreurs des prisons d’Arras » (15 thermidor, 29 fructidor an II), et « Atrocités commises envers les citoyennes ci-devant détenues dans la maison d’arrêt dite la Providence, à Arras » (7 nivôse an III), où l’on-dit les noms des deux furies que s’était adjointes Le Bon : la femme Lemaire, directrice, et Catherine Lallart, sous-directrice de la Providence…
Guislain-François-Joseph Le Bon, né à Arras (Pas-de-Calais) le 25 septembre 1765 et guillotiné à Amiens (Somme) le 16 octobre 1795, est un révolutionnaire français. (source wikipédia)
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