JAZET – Portrait de Jacques-Louis DAVID (Noir)

500,00

Peintre et conventionnel
dessiné d’après nature à Bruxelles par ODEVAERE
et gravé par JAZET

vers 1820

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Description

Portrait du peintre Jacques-Louis DAVID (Paris 1748 – Bruxelles 1825)
Gravé par Jean Pierre Marie JAZET (Paris 1788 – Yerres 1871)
d’après un dessin d’après nature de Joseph-Denis ODEVAERE (Bruges 1775 – Bruxelles 1830)
édité par JOUY à Paris, rue du Port-Mahon, N°3.

Coup de planche : 780 x 570 mm
Feuille : 900 x 620 mm
2 accidents avec anciennes réparations (voir photos)

Autre exemplaire en couleurs ici

Jacques-Louis David est un peintre et conventionnel français. Il est  né le 30 août 1748 à Paris et mort le 29 décembre 1825 à Bruxelles. David est considéré comme le chef de file du mouvement néo-classique, dont il représente le style pictural. Il opère une rupture avec le style galant et libertin de la peinture rococo du XVIIIe siècle représentée à l’époque par François Boucher et Carl Van Loo. Et il revendique l’héritage du classicisme de Nicolas Poussin et des idéaux esthétiques grecs et romains. Selon sa propre formule, il cherche à « régénérer les arts en développant une peinture que les classiques grecs et romains auraient sans hésiter pu prendre pour la leur ».
Formé à l’Académie royale de peinture et de sculpture, il devient en 1784 un peintre renommé avec Le Serment des Horaces. Membre de l’Académie royale, il combat cette institution sous la Révolution. Il entame en parallèle à sa carrière artistique une activité politique en devenant député à la Convention. Et il est aussi l’organisateur des fêtes révolutionnaires. Son engagement l’amène à voter la mort du roi Louis XVI, et son soutien pour Maximilien de Robespierre lui vaudra, à la chute de celui-ci, d’être emprisonné lors de la réaction thermidorienne. Ses activités politiques prennent fin sous le Directoire, il devient membre de l’Institut et se prend d’admiration pour Napoléon Bonaparte. Il se met à son service quand celui-ci accède au pouvoir impérial, et il réalise pour lui sa plus grande composition Le Sacre de Napoléon.
Sous la Restauration, David est exilé en raison de son passé de révolutionnaire régicide et d’artiste impérial. Il se réfugie à Bruxelles et continue jusqu’à sa mort en 1825 son activité artistique.
Il fut l’un des artistes les plus admirés, enviés et honnis de son temps, autant pour ses engagements politiques que pour ses choix esthétiques. (source wikipédia)