Description
Mr Michu
Rôle de Blaise
dans l’Opéra de Blaise et Babet
Reçu au Théâtre Italien en 1775
Ecoutons : j’nentends rien faut l’appeler.
Gravure au lavis par Jean-François JANINET (Paris 1752 – Paris 1814)
pour Costumes et Annales des grands théâtres, en figures au lavis et coloriées
de Jean-Charles LE VACHER DE CHARNOIS (Paris 1749 – Paris 1792)
1ère année portrait n°21
1786
Feuille : 270 x 195 mm
Coup de planche : 205 x 130 mm
Louis MICHU est né à Reims le 4 juin 1754. Il est mort à Rouen le 28 janvier -1801. Michu est un artiste lyrique, chanteur et haute-contre. Comédien à la troupe de Nantes, il débuta le 18 janvier 1775 à la Comédie Italienne. Il y fut reçu le 12 avril 1775. Il fut ruiner par suite de la faillite de la salle Favart et pris la direction du théâtre de Rouen de 1798 à 1801. La crise théâtrale ne l’épargna pas et suite à un déficit important, Michu se donna la mort en se jetant dans la Seine.
Acteur du Théâtre de Nantes avant 1775. – Débuts dans l’emploi de Colin à la Comédie Italienne le 18 janvier 1775 dans Le Magnifique, le 22 janvier dans La Clochette (Colin) et L’Ami de la maison (Célicourt), puis également dans l’emploi d’amoureux pour seconder Clairval. – Sociétaire de la Comédie Italienne le 12 avril 1775 jusqu’au 27 février 1799. – En représentation au Théâtre des Arts de Rouen du 25 juin au 3 juillet 1797. – Directeur du Théâtre des Arts de Rouen du 29 avril 1799 au 26 janvier 1801. (source)
Blaise et Babet, ou la Suite des trois fermiers est une comédie mêlée d’ariettes en deux actes par MM Dezède (N.) [comp.] et Boutet de Monvel (J.-M.) [libr.]. Elle a été représenté pour la première fois à Paris, à l’Opéra-Comique le lundi 30 juin 1783 (source)
Catherine Baron et Gautier de Saint-Edme fondèrent l’Opéra-Comique le 26 décembre 1714, sous le règne de Louis XIV, à partir de troupes qualifiées de «foraines» qui se produisaient lors des spectacles donnés lors des foires annuelles de Paris. L’une des troupes de la foire Saint-Germain prit alors le nom d’Opéra-Comique. Son répertoire était surtout constitué de pantomimes et de parodies d’opéras afin de déjouer les interdictions dont ils étaient frappés à la suite de procès intentés par la Comédie-Française, inquiète face à la qualité montante des spectacles qui lui portait directement concurrence. En 1714, un décret autorise la troupe à avoir son propre théâtre avec une contrainte : intercaler des dialogues parlés dans les œuvres chantées. C’est la définition actuelle de l’opéra-comique.
Les débuts de l’Opéra-Comique sont difficiles et connaissent plusieurs périodes de fermeture, de 1719 à 1720, puis de nouveau de 1722 à 1723. En 1743, Jean Monnet prend la direction de l’Opéra-Comique et invite l’auteur Charles-Simon Favart. Le succès est au rendez-vous, mais fait ombrage aux autres théâtres parisiens. Pour y remédier, les autorités provoquent une nouvelle fermeture de 1745 à 1751. Cette année-là, la ville de Paris obtient la réouverture de ce théâtre, toujours sous la direction de Jean Monnet. En janvier 1762, l’Opéra-Comique de la foire fusionne avec la Comédie-Italienne. Il déménage alors le 3 février 1762 à l’hôtel de Bourgogne. En 1779, la « Comédie-Italienne » devient « Théâtre-Italien », mais la troupe ne comporte déjà plus aucun Italien. Toutefois, en 1780, l’ensemble reprend officiellement le nom d’« Opéra-Comique ». (source wikipédia) Voir aussi cette fiche wikipédia.
Jean-Charles Le Vacher de Charnois (né à Paris le 14 mars 1749, où il est mort le 2 septembre 1792 à la prison de l’Abbaye, lors des massacres de Septembre) est écrivain, journaliste, dramaturge et critique théâtral français. (source wikipédia)
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