GILLRAY – L’INSURRECTION DE L’INSTITUT AMPHIBIE (Téléchargement)

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Eau-forte de James GILLRAY
Aquarellée à la main
1799

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Description

« L’insurrection de l’Institut Amphibie » – The Pursuit of Knowledge
Caricature d’Étienne GEOFFROY SAINT-HILAIRE
Eau-forte de James GILLRAY (Chelsea 1756 – Londres 1815)
Editée par Hannah HUMPHREY, St James Street
Coloris d’époque
12 mars 1799
BM Satires 9356 :

Two Frenchmen, who have been attempting to domesticate the crocodile, are seized by the angry beasts. A monster seizes in its jaws the leg of the man who has attempted to ride it; the man clasps halter and whip, his saddle lies on the ground together with a large book, ‘Sur l’Education du Crocodile’, beside which are three plates: ‘Planche 1st’, a Frenchman rides a crocodile; ‘Pl: 2de’, a Frenchman drives a high phaeton drawn by a pair of crocodiles; ‘Pl: 3me’, a small boat is drawn through the water by a crocodile. In the middle distance (right) a crocodile seizes the coat of a terrified man, who drops a book: ‘Les Droits du Crocodile’ (cf. BMSat 9352). A third crocodile (left) with hungry jaws climbs from the reeds fringing the river. 12 March 1799
Hand-coloured etching (source British Museum)

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François-Marie DAUDIN – Histoire Naturelle Générale et Particulière des Reptiles (1801) :

« GEOFFROY, professeur de Zoologie au Muséum d’histoire naturelle de Paris, a essayé récemment, pendant son séjour en Egypte, de dompter et d’apprivoiser des crocodiles à l’exemple des anciens, mais je ne crois pas que ses tentatives aient été couronnées de tout le succès qu’il aurait pu en espérer.

Étienne GEOFFROY SAINT-HILAIRE – Observations anatomiques sur le Crocodile du Nil (Ann. Mus. nat. Hist. nat. (1803) :

Puisque je me trouve dans le cas de citer ce dernier ouvrage, j’y relèverai un fait qui m’est relatif et que le citoyen DAUDIN y a consigné par suite de la bienveillance qu’il veut bien m’accorder. Il annonce que j’ai essayé, « pendant mon séjour en Egypte, de dompter et d’apprivoiser des crocodiles à l’exemple des anciens, et que mes tentatives n’ont point été couronnées du succès que j’en avais espéré ». Je dois à la vérité d’avertir que je n’ai fait aucun essai de ce genre.
Voici ce qui a donné lieu à ce bruit, qui fut en effet répandu. Dans le temps de nos triomphes, à l’époque où l’armée d’orient avait à sa tête un chef digne de ses glorieux exploits, les Anglais, envoyés pour nous combattre ne trouvaient alors aucune occasion de satisfaire l’envie de nous nuire, dont ils étaient tourmentés. Fatigués des ennuis d’une croisière insignifiante, ils voulurent s’égayer, et crurent nous atteindre par des traits bien émoussés, en cherchant à couvrir de ridicule les principaux personnages de l’armée. Ils firent quelques caricatures qu’ils envoyèrent en Angleterre, d’où elles se répandirent en France. On me fit l’honneur de penser à moi; on mit en scène plusieurs crocodiles, et cette production éphémère donna lieu à la méprise dont je viens de parler.