FUREUR ARISTOCRATIQUE CONTRE MARAT

Combat des Nesfles et Marins dindes du Temple,
Gravé par le sans Culotte R.S.
à Paris chez Haulleville
1792

VENDU

UGS : WP-REVOL-033 Catégories : , , ,

Description

Combat des Nesfles et Marins dindes du Temple, ou fureur Aristocratique contre le Député Marat
Gravé par le sans Culotte R.S. (artiste non identifié)
se vend chez Haulleville, rue St Denis, vis-à-vis St Chaumont, porte Cochère, entre un Chandelier et un Limonadier, N°522
1792

Jadis Samson, avec sa mâchoire d’ane, defit les Philistins.
De notre temps, en notre France, le Citoyen Marat, sacré ou luttin,
De sa plume s’escrime, aux plus Muttins, Deconfit les traîtres de France, tous les matins :
Pulverise forte, déconcerte nos Ministres, les plus perfides, les plus mallins,
Leur orgueil, leurs tiranies, leurs rapines, sont sous ses pieds, sont sous ses mains.
Laches conspirateurs, dans l’abime sont vos destins.

Feuille : 405 x 405 mm
Épreuve coupée au coup de planche

De Vinck :

5280. « Combat des Nesfles et Marins dindes du Temple, ou fureur Aristocratique // contre le Député Marat. » Adossé au mur de l’Enclos du Temple, Marat, debout, coiffé d’un chapeau à panache, la plume Enfant main, tenue dans la main droite comme une épée, le bras gauche levé, dans la pose de l’escrimeur, lutte seul contre l’armée royaliste, revêtue de tous les ordres du roi. L’infanterie le menace du sabre, de la hache et de la baïonnette; les canonniers tirent sur lui à boulets rouges. Mais en vain.
Au premier plan le gril où rougissent les boulets. Près de Marat qui foule aux pieds les attributs de la royauté et de la féodalité, se dresse le mai portant l' »Etendart de la Liberté ». Au mur de l’Enclos, des placards rappelant les services rendus par Marat. Dans l’Enclos, la forteresse du Temple et ses hautes poivrières : « Eteignoir // de Royauté. » En bas, six vers libres.
Gravure à l’eau-forte coloriée.

Jean-Paul Marat, né le 24 mai 1743 à Boudry (Principauté de Neuchâtel) et mort assassiné dans une baignoire le 13 juillet 1793 à Paris, est un médecin, physicien, journaliste et homme politique français. Usurpateur de noblesse avant la chute du régime monarchique, il devient député montagnard à la Convention à l’époque de la Révolution. Son assassinat par Charlotte Corday permet aux hébertistes de faire de lui un martyr de la Révolution et d’installer pendant quelques mois ses restes au Panthéon. (source wikipédia)