Description
Sainte Cécile
Gravure au burin probablement de Marco Dente da Ravenna (Ravenne 1490 – Rome 1527)
copie en contre-partie d’une gravure de Marcantonio RAIMONDI (Molinella 1480 – Bologne 1534)
d’après un dessin de RAPHAËL (Urbino 1483 – Rome 1520)
Bartsch T. 14, p. 103, 116B
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Dimensions : 6238 x 3782 pixels
Résolution : 600 x 600 pixels
Bartsch à propos de l’estampe de Marc-Antoine :
Ste. Cécile accompagnée de St. Paul, de St. Jean, de Ste. Madelaine et de St. Augustin. Les deux premiers sont à gauche, les deux autres à droite. Toutes ces figures sont représentées debout. Ste. Cécile, tenant une petite orgue de ses deux mains, a les yeux élevés vers le ciel, où l’on remarque cinq anges dont un, à gauche, joue du violon, un second, à droite, pince la harpe. Aux pieds de Ste. Cécile est, à gauche un livre de musique ainsi qu’une flute, et à droite une harpe, sur laquelle est écrit le chiffre de « Marc-Antoine » et les mots RAPH. IVE. Cette estampe a été gravée par Marc-Antoine d’après un dessein de Raphaël qui, suivant Heineke, se trouve en France, et qui diffère du tableau de l’église de St. Jeandel monte à Bologne. Marc-Antoine ayant fait l’ombre au-dessous du menton de la Sainte trop forte, et semblable à un collier noir, on désigne cette estampe ordinairement par le nom de la « Ste. Cécile au collier ».
Bartsch à propos de cette estampe :
« Autre copie en contre-partie, gravée par un anonyme très habile qui pourrait bien être Marc de Ravenne. Sur la harpe est écrit : RAPH. INVE. Au reste elle est sans autre marque. Cette copie est remarquable, en ce que le graveur y a changé les deux anges dont l’un joue du violon, l’autre du cistre. Ces deux anges sont d’un dessein tout à fait différent. Celui qui joue du cistre, n’est point caché par le violon de l’autre ange; et le joueur de violon, vu de profil dans l’original, est de trois quarts dans cette copie, et tenant l’archet de la main droite, quoique tout le reste de l’estampe soit en contre-partie de l’estampe originale. De plus, le graveur a ajouté en bas de l’estampe un petit devant garni d’herbes, ainsi que quelques pierres qui ne se trouvent ni dans l’estampe originale, ni dans les autres copies.
