DAUBIGNY – LEVER DE LUNE DANS LA VALLÉE D’ANDILLY (Téléchargement)

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Eau-forte originale
de Charles-François DAUBIGNY
1845

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Description

Lever de lune dans la vallée d’Andilly
Eau-forte avec « cravate » de Charles-François DAUBIGNY (Paris 1817 – Paris 1878)
Henriet 47- Loys Delteil 54 – dernier état
1845

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Dimensions : 3352 x 4312 pixels
Résolution : 600 x 600 pixels

HENRIET :

Une mare, au bord de laquelle s’élance un vieux saule, occupe le premier plan, puis des champs et des lisières de bois; la lune se lève à l’horizon et caresse le paysage de ses rayons discrets.
Effet d’aquacultures-tinte obtenu à l’aide d’une étoffe de soie.
Cette jolie pièce, exécuté pour Curmer (?), n’a, croyons-nous, jamais été publié.

MELOT :

Dans sa recherche pour trouver un style original de gravure, Daubigny s’est essayé à différentes techniques, le vernis mou (n°49) et l’aquatinte (n°7), mais sans que ces deux procédés capables de rendre un certain modelé semblent lui avoir donné satisfaction. Il maîtrise ici un procédé qui lui est propre, ou que, du moins, il est le premier à avoir systématiquement développé (déjà dans nos n°7 et 12); et qu’il appelait « la cravate ». C’est une façon d’obtenir un effet d’aquatinte grâce à l’emploi d’un vernis mou sur lequel on applique un morceau de soie. En se décollant le morceau d’étoffe laisse l’empreinte de sa trame sur le vernis mou et, si l’opération est conduite délicatement, cette trame apparaîtra à la morsure, donnant à l’encrage une teinte. Nous assistons là à une des premières recherches de « cuisine » que les peintres-graveurs de la seconde moitié du siècle multiplieront à l’envi et qui sont caractéristiques de l’esprit dans lequel la gravure originale se développe, soucieuse d’un langage technique renouvelé, mais à partir de moyens manuels ou artisanaux qui font partie du langage de l’artiste, et l’expriment autant que son style de dessinateur.