Description
Vue extérieure de la halle au blé
Gravé par Pierre Eugène AUBERT (Paris 1789 – Paris 1847)
d’après Henri COURVOISIER-VOISIN (La Cahux-de-Fonds/Suisse 1757 – Bienne/Suisse 1830)
édité à Paris chez BASSET, rue St Jacques N°64
vers 1820
Coup de planche : 350 x 495 mm
Feuille : 400 x 550 mm
C’est un édifice de plan circulaire surmonté d’une coupole situé rue de Viarmes, dans le quartier des Halles du 1er arrondissement de Paris. La construction d’une halle aux blés, accessible depuis le bord de Seine, fut décidée en 1763. Conçu par Nicolas Le Camus de Mézières sur un plan circulaire, le bâtiment comprenait deux galeries concentriques ouvertes sur l’extérieur par vingt-quatre arcades, surmontées d’un vaste grenier vouté. Il accueillit le commerce du blé jusqu’en 1873, puis fut réaménagé pour accueillir la Bourse de commerce de Paris à partir de 1889. Cette réalisation fut très admirée, notamment par Thomas Jefferson, alors ambassadeur des États-Unis à Paris. On n’hésitait pas à la comparer au dôme de la basilique Saint-Pierre de Rome. La coupole fut détruite par un incendie en 1802. Sa reconstruction, entre 1806 et 1811, fut confiée à l’architecte François-Joseph Bélanger et à l’ingénieur François Brunet. Elle était en fonte et primitivement couverte de feuilles de cuivre, qui furent remplacées en 1838 par des vitres. L’usage de la fonte et du cuivre en faisait un ouvrage d’avant-garde. (source wikipédia)
Le 27 avril 2016, François Pinault et la mairie de Paris annoncent le départ de la chambre de commerce et la présentation d’une partie des collections d’art contemporain de l’homme d’affaires (10 000 œuvres, dont les accrochages tourneront), gérées par la Collection Pinault, dans le bâtiment circulaire. La Bourse, qui était une propriété privée12, est rachetée en 2017 pour 86 millions d’euros par la Ville de Paris, qui en confie alors la gestion à une filiale d’Artémis via un bail de 50 ans
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