COURONNEMENT DE CHARLES X

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Sacré à Rheims le 29 Mai 1825
Lithographie anonyme
1825

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Description

Couronnement de Sa Majesté Charles X
Sacré à Rheims le 29 Mai 1825

Les sept onctions étant finies, Sa Majesté revêtue des habits royaux se mit à genoux devant l’Archevêque qui fit la bénédiction des gants et de l’anneau royal, les Princes ayant été appelés par leurs noms, l’Archevêque prit la couronne et la posa sur la tête du Roi (etc.)

Lithographie anonyme
1825

Feuille : 295 x 420 mm
Épreuve coupée au sujet, sans le texte

De Vinck 10940 :

Les princes ne figurent pas sur l’estampe; par contre, derrière le fauteuil du roi, l’artiste a groupé les princesses et les dames d’honneur qui, en réalité, assistèrent à la cérémonie dans des tribunes.

Charles-Philippe de France, comte d’Artois, né le 9 octobre 1757 au château de Versailles (France) et mort le 6 novembre 1836 à Görtz (Autriche), est roi de France et de Navarre de septembre 1824 à août 1830, sous le nom de Charles X.
Le sacre est prévu par la Charte de 1814, dans son article 74 : « Le Roi et ses successeurs jureront, dans la solennité de leur sacre, d’observer fidèlement la présente charte constitutionnelle »23.
Le sacre se tient le 29 mai 1825 et, à la demande des autorités rémoises, en la cathédrale de Reims24, selon la tradition. A l’instar du régime de la Restauration lui-même, le sacre est conçu comme un compromis entre la tradition monarchique et la charte de 1814 : il reprend les phases principales du cérémonial traditionnel comme les sept onctions ou les serments sur les Évangiles, tout en y associant le serment de fidélité prêté par le Roi à la Charte de 1814 ou encore la participation des grands princes au cérémonial comme assistants de l’archevêque de Reims.
Ce sacre prend plusieurs jours : le 28 mai, cérémonie des vêpres ; le 29 mai, cérémonie du sacre lui-même, présidée par l’archevêque de Reims, Jean-Baptiste de Latil, en présence notamment de Chateaubriand, Lamartine, Victor Hugo, et d’un important public ; le 30 mai, remise de récompense pour les chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit et pour finir, le 31 mai, le toucher des écrouelles.
Le sacre de Charles X apparaît donc comme un compromis entre la tradition d’Ancien Régime et les changements politiques intervenus depuis la Révolution. (source wikipédia)

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