CESIO – ENLÈVEMENT DE GANYMÈDE

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L’enlèvement de Ganymède
Eau-forte de Carlo CESI
d’après Annibale CARRACHE
XVIIe

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Description

L’enlèvement de Ganymède par Jupiter
Eau-forte de Carlo CESIO (Antrodoco 1622 – Rieti 1682)
d’après Annibale CARRACHE (Bologne 1560 – Rome 1609)
Éditée par Arnold van WESTERHOUT (Anvers 1651 – Rome 1725)
Bartsch Tome 21 – page 111 – N°40
XVIIe

Feuille : 355 x 200 mm
Coup de planche : 325 x 175 mm
Déchirure dans la marge droite sans toucher au sujet
Taches brunes
1 trou « tête d’épingle »

Bartsch :

De la galerie du palais Farnèse à Rome, peinte par Annibal Carrache, et dessinée et gravée à l’eau forte par Charles Cesio. Suite de 44 estampes de différentes dimensions. Les planches sont numérotées depuis 1 à 30. Quelques unes portent un numéro répété, d’autres n’en n’ont point du tout. Le recueil est précédé de ce titre : « Galeria del palazzo Farnese in Roma del Sereniss. Duca di Parma etc. dipinta da Annibale Caracci intagliata da Carlo Cesio.
20. Ganymède transporté dans le ciel par l’aigle de Jupiter

Le 1er tirage est réalisé en 1656 par François COLLIGNON (1609-1687). À sa mort, son stock de marchand est racheté par Arnold van Westerhout qui ouvre boutique à Rome.

Le tableau représente le mythe de Ganymède, jeune homme d’une légendaire beauté dont Jupiter s’éprend. Le roi des dieux, sous l’aspect d’un aigle, enlève Ganymède, l’amenant avec lui dans l’Olympe. Ici aussi la source littéraire de la fresque, comme pour la scène correspondante avec Hyacinthe, est constituée par les Métamorphoses (livre X, 155-161).
Dans une étude préparatoire pour la décoration de la voûte (conservée au musée du Louvre), apparaît déjà (quoique dans une position différente de la position finale) le groupe de Ganymède avec l’aigle. Dans cette première ébauche, Annibale s’est référé au célèbre dessin de Michel-Ange au sujet identique. Carracci eut l’occasion d’en étudier la composition au travers d’une copie du dessin exécutée par Daniele da Volterra (artiste qui fut ami de Buonarroti et qui travailla pour les Farnèse), possédée par Fulvio Orsini, docte humaniste au service du cardinal Édouard.
Pour la verion finale de la fresque toutefois le modèle effectivement suivi n’est pas le dessin de Michel-Ange mais un antique groupe sculpté, propriété des Farnèse représentant également Ganymède et l’aigle et également au musée archéologique national de Naples. Dans le mouvement ascensionnel et dans la position des deux acteurs, il est possible d’identifier une référence à la représentation du même thème exécutée par Baldassarre Peruzzi dans les petites fresques de la Farnesina représentant l’allégorie astrologique de la date de naissance d’Agostino Chigi. (source wikipédia)

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