BOULINEAU : ACADEMIE D’HOMME 1

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Dessin à la mine de plomb
d’Abel BOULINEAU
fin XIXe

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Description

Étude académique d’homme
Dessin à la mine de plomb d’Abel BOULINEAU (Hauberive 1839 – 1934)
sur papier vergé
signature manuscrite de l’artiste
fin XIXe

Feuille : 305 x 230 mm

Abel BOULINEAU a fréquenté la famille COLAROSSI et probablement l’Académie Colarossi. Elle fut appelée à tort « Académie de la Grande Chaumière ». C’était est une école d’art parisienne, fondée en 1870, par le sculpteur italien Filippo Colarossi au no 10 rue de la Grande-Chaumière.
Lorsque Charles-Alexandre Suisse (1813-1871), prend sa retraite, Filippo Colarossi rachète son « Académie Suisse-Cabressol », fondée, en 1815, par Martin-François Suisse, comme académie de nu et la rebaptise tout d’abord « Académie de la Rose ». Elle est alors située sur l’île de la Cité, à l’angle du quai des Orfèvres et du boulevard du Palais. En 1870, elle est transférée au no 10 rue de la Grande-Chaumière, à Montparnasse, dans le quartier Notre-Dame-des-Champs du 6e arrondissement. L’académie possède alors également un atelier au 43, avenue Victor-Hugo dans le 16e arrondissement. À la fois école privée et atelier libre, elle constitue une alternative à l’institution de l’École des beaux-arts de Paris, devenue trop conservatrice aux yeux de nombreux artistes.
Tout comme l’Académie Julian, l’Académie Colarossi est mixte et autorise les étudiantes à peindre d’après des modèles masculins nus (source wikipédia)

La fameuse Académie Colarossi n’est plus un secret pour personne. École progressiste et pionnière dans les avant-gardes, elle connaîtra les plus grands artistes de la fin du XIXe et début du XXe siècle. Comptons parmi ses rangs Hermen Anglada Camarasa, Isidre Nonell, Maurice Prendergast, Camille Claudel, Paul Gauguin, Jeanne Hébuterne, Amadeo Modigliani ou encore Alfonse Mucha. (source Musée Carmen Thyssen)