OZANNE : Landerneau – Port

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Le port de Landerneau vu du Quai de St Julien
Epreuve avant la dédicace
Gravé par Yves-Marie Le Gouaz
d’après le dessin de Nicolas Ozanne

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Description

Le port de Landerneau vu du Quai de St Julien
Epreuve avant la dédicace

Gravé par Yves-Marie Le Gouaz (1742-1816)
d’après le dessin de Nicolas Ozanne (1728-1811)
édité à Paris chez Le Gouaz
Graveur rue St Hyacinte la 1re Porte cochere à gauche en entrant par la place St Michel.

Coup de planche : 240 x 320 mm
Feuille : 275 x 375 mm

Landerneau est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Ses habitants, les Landernéens et les Landernéennes.
La ville connaît une période de forte prospérité aux XVIe et XVIIe siècles grâce au commerce du lin. En effet, on produisait dans la région quantité de toiles fines de lin, appelées « crées ». Landerneau était donc, après Morlaix, le deuxième port d’exportation des crées du Léon entre le XVIe et le XVIIIe siècle. À partir de 1736, c’est ainsi que Morlaix, l’un des lieux d’implantation d’un « bureau des toiles » qui contrôle la qualité et la longueur des crées.
Une des raisons du succès de ces toiles tient dans le sérieux de leur fabrication, régie par des règlements établis par le Conseil du Roi, et qui étaient de véritables cahiers des charges précisant le nombre de fils de chaîne pour chaque type de voile, leur longueur au sortir du métier à tisser, la nature et la qualité des fibres utilisées, la qualité des lisières, le pliage, etc.
Mais le commerce landernéen ne se limite pas aux crées : l’exportation des cuirs, des papiers (jusqu’à la perte du privilège d’exportation en 1771), des bestiaux et des chevaux. À l’importation, les bois, les vins et le fer venu d’Espagne et de Suède constituaient les principaux trafics entrant dans le port.
Landerneau servait aussi de port d’entrepôt pour les besoins du port de Brest pour le bois et les genêts nécessaires à l’alimentation en combustible de la quarantaine de fours du port de Brest et que des gabares venaient chercher. De même les vivres de la marine y entreposaient des grains, du vin (conservé dans onze à douze cents barriques), les fèves, les pois, les salaisons, etc.
L’importance du commerce landernéen a provoqué l’émergence de grandes familles de négociants comme celles des Duthoya, des Mazurier, des Drezen ou encore Marguerite Mével, bourgeois allogènes et francophones distincts des paysans-marchands de toile, les juloded, des zones rurales avoisinantes. (source wikipédia)